Humus, étrangement ce mot est revenu plusieurs fois ces dernières semaines : que ce soit dans le domaine agricole, écologique, mais aussi personnel.
Le mot humilité a la même étymologie que Humus ce qui nous rappelle, en tant qu’humain, qu’on est fait de terre, la matière la plus commune.
L’humus est le résultat de la transformation de la matière organique fraiche (paillage, engrais vert, feuilles, etc.) en matière organique partiellement décomposée.
La formation de l’humus se fait par une chaine de dégradation de la matière organique, sous l’action des animaux, des champignons et des bactéries.
C’est ce qui apporte naturellement de la fertilité au sol.
Dans les sols agricoles, la matière organique transformée (humus au sens strict) assure la structure en agrégats, donc l’aération du sol, ce qui favorise la rétention ou perméabilité des sols en eau et en air.
L’humus en combinaison avec les argiles et des éléments minéraux, forme le complexe argilo-humique. En simplifiant la partie chimique, c’est ce qui permet d’absorber et de retenir les engrais ou les amendements minéraux (par exemple à base de potassium, calcium, magnésium) incorporés au sol.
Dans les sols cultivés, le maintien d’un taux humique constant, par l’usage des engrais verts et l’incorporation d’amendements organiques, est nécessaire au maintien de la fertilité.
L’humus est donc un élément essentiel du sol, sans lequel petit à petit la terre se dégraderait et diminuerait la production possible.
