S’il y a un thème qui est fréquemment sorti de mes visites en Argentine et en Équateur, c’est celui du système de garantie participative pour l’agroécologie. Qu’est-ce que c’est ? allez-vous me dire.
La question est comment peut-on transmettre la confiance dans la méthode de production du produit. Si l’on connait le producteur, si l’on a une relation directe avec lui cette confiance se transmet « naturellement ». Si on ne prend pas le temps de connaitre le producteur, si des intermédiaires, de la distance s’ajoutent comment cette confiance peut-être se transmettre ?
L’un des moyens que nous connaissons bien est la certification : Agriculture Biologique, Fairtrade, etc. où un tiers certifie une exploitation, un process selon un cahier des charges.
Un autre moyen est celui du système de garantie participative, que j’ai vu utilisé pour l’agroécologie.
Ce système a pour fondement de se certifier entre pairs : à un niveau horizontal et sans une tierce personne. Il y a donc une bonne connaissance du contexte de production, des habitudes des personnes ce qui permet d’avoir un contrôle plus continu et une confiance qui se crée.
L’objectif est de certifier le système de production : non-utilisation de produit phytosanitaire par exemple, mais aussi des aspects environnementaux, sociaux, la diversification présente, etc. avoir une vision large de ce que fait le paysan.
Pour développer ce système la direction nationale de l’agroécologie argentine, met en place un cahier des charges national afin de définir un cadre général, harmoniser la définition de ce qu’est l’agroécologie, etc., mais ensuite c‘est localement qu’est adaptée cette norme pour l’adapter aux réalités du terrain.
Connaissez-vous ce système ? Pensez-vous qu’un développement dans vos communautés est possible et souhaitable ?
Pour l’écriture de de post, j’ai traduit la version espagnole « sistema de garantía participativa » en France le nom officiel est « Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) » développés entre autres par nature et progrès.
