À l’heure de la COP 15 biodiversité, définissons ce qu’est un écosystème :
C’est une communauté d’organismes vivants (biocénose) et l’environnement dans lequel ils vivent (biotope) auxquels s’ajoutent les interactions des organismes entre eux et avec leur environnement.
Un écosystème se caractérise par une combinaison d’espèces végétales, animales et microbiennes. Chaque organisme vivant y exerce des fonctions distinctes : production, consommation, décomposition, etc.
Les écosystèmes sont très variés et très différents ; la notion d’écosystème regroupe toutes les échelles : prairie, haie, tronc d’arbre, champ cultivé, sol, forêt, lac, mais aussi fromage ou tube digestif et même tissus.
Il existe de multiples relations au sein de ces écosystèmes :
– Alimentaires : par ex les microorganismes qui décomposent la matière organique produisent, à leur tour, des nutriments pour les végétaux ;
– Coopération : symbioses mycorhiziennes, pollinisation ou dissémination de graines par les animaux ;
– Antagonistes : Compétition pour l’utilisation d’un même milieu, parasitisme.
Les espèces transforment l’écosystème qui évolue via leurs interactions mutuelles et les interactions avec leur biotope. Il s’agit d’un ensemble dynamique issu d’une coévolution entre les espèces et leur habitat. Un écosystème tend à évoluer vers un état théorique stable, dit climacique, des événements et des pressions extérieures l’en détournent sans cesse. (En Europe cet état est souvent la forêt)
Par notre impact, nous faisons peser sur les écosystèmes des pressions considérables. 75 % des milieux terrestres ont d’ores et déjà été dégradés, et plus de 40% des végétaux sont aujourd’hui menacés d’extinction d’après les mesures relevées par l’IUCN.
En cause notamment, la destruction des habitats naturels avec la déforestation, l’artificialisation des sols, l’assèchement de marais, etc. ou la surexploitation des ressources naturelles comme l’agriculture intensive, la surexploitation du bois ou la surpêche, etc.