Fertilisation : action de rendre une terre fertile, apte à produire d’abondantes récoltes.
Cette définition issue du dictionnaire nous rappelle l’essentiel : la fertilisation est liée à la production d’une récolte.
Les nutriments viennent naturellement du sol, mais quand la récolte est prélevée : grains de blés, haricots verts, etc. ; nous prenons une partie des nutriments du sol qui ont servi à faire pousser cette culture. Le sol est donc déficitaire, d’où le besoin d’apports.
Dans un système où il n’y a pas ou très peu d’export (ex une forêt) il n’y a pas besoin d’apporter de nutriments, car le circuit est « fermé » : les arbres puisent des nutriments pour faire pousser leurs feuilles qui en hiver tombent et retournent au sol (version schématique et simplifiée).
Attention : il faut nourrir les plantes, mais surtout le sol : ce milieu vivant composé d’insectes, acariens, nématodes, cellules bactériennes, mycéliums de champignons, etc. Ce sol qui représente 50 % de la biodiversité spécifique sur la terre !
C’est en nourrissant cette vie du sol que des interactions bénéfiques se mettent en place et permettent à l’écosystème sol d’être pleinement actif et vivant !