Ma rencontre avec Denis avait mal commencé : les instructions pour arriver chez lui n’étaient pas bonnes et après 20min de marche en plein soleil j’ai dû faire demi-tour !
Denis fait partie d’un groupe de jeune qui apprend la permaculture, il habite dans une petite ville en bord de mer pas loin de La Havane – Cuba.
Il se sent bien dans la nature, et selon lui le premier pas pour se reconnecter au vivant est d’apprendre à cultiver son alimentation. Urbain d’origine, il développe petit à petit le jardin de sa nouvelle maison et apprend en faisant. Également, il bénéfice de formation et du savoir acquit au sein de la fondation Antonio Núñez Jiménez.
Avec des amis, il veut monter un autre lieu dans la montagne, profiter du lieu et le partager. Pour cela, ils souhaitent redessiner le lieu pour en faire une école de permaculture et échanger avec les paysans locaux.
Montrer par l’exemple et ainsi sensibiliser les autres ; le pouvoir du faire
D’origine citadine, il se pose la question, de comment faire pour réaliser des systèmes de permaculture urbains : créer des systèmes permacoles les plus complets possibles, mais en milieu urbains. A la campagne il est plus facile de produire et d’avoir des systèmes permacoles. Comment faire cela en ville ?
L’accès à la terre est complexe, pour pouvoir cultiver il faut être très imaginatif : suspension de pots, échanges avec le voisinage, etc. Cela semble être son prochain défi.
Cette présentation d’une rencontre que j’ai faite pour peut-être inspirer certain·es et amener à réfléchir, à se poser des questions.
Quels apprentissages retirez-vous de cette tranche de vie ?