L’agriculture urbaine peut-elle assurer l’approvisionnement alimentaire des villes ?
Développer la production agricole intra-muros. N’est-ce pas une illusion ?
L’agriculture urbaine peut contribuer à renforcer la sécurité alimentaire des citadins. Ceci grâce à des compléments de production, principalement en légumes frais.
Cultiver au plus proche des consommateurs et consommatrices des produits frais : salades, tomates, herbes aromatiques, etc. apporte de la fraicheur à des produits se conservant mal.
Cependant, la production intra-muros est faible et ne sera pas suffisante pour nourrir la population urbaine (même avec des fermes verticales, en hydroponie). Toustes les expert·es s’accordent sur ce point.
L’agriculture urbaine a un autre objectif, qui me semble primordial. Le fait de reconnecter les citadins et citadines à la production alimentaire : savoir comment et quand poussent une carotte ou des tomates.
Cette connaissance est importante, car elle impacte (à des niveaux variables), les choix des consommateurs : consommer plus local, plus végétal, de saison, etc.
Également cela crée du lien avec la nature, et comme on protège ce que l’on connait…
L’agriculture urbaine restera un complément alimentaire. La résilience de l’approvisionnement alimentaire des villes se joue principalement dans les relations avec les territoires alentour.
Avez-vous déjà entendu, pensé que l’agriculture urbaine pouvait nourrir les villes ? Quels bénéfices et quels inconvénients trouvez-vous à ces pratiques ?
Pour plus d’informations sur les bénéfices de l’agriculture urbaine, n’hésitez pas à consulter
https://theconversation.com/bd-pourquoi-mettre-des-fermes-dans-les-villes-142107