Les ceintures vertes peuvent-elles nourrir les villes ?

A défaut d’agriculture urbaine, les ceintures vertes peuvent-elles nourrir les villes ?
 
  
🌱 Les ceintures agricoles périurbaines ont joué un rôle majeur dans l’histoire des villes. Les personnes s’installent là où il était facile de cultiver créant ainsi des villes.
 
Des projets autour des villes sont envisageables. par exemple, à Liège en Belgique, avec le projet “Ceinture Aliment-Terre Liégeoise”, l’objectif est de sécuriser l’approvisionnement alimentaire de Liège, d’en profiter pour y développer l’agro-écologie, et de créer une économie locale collaborative afin de générer de nouveaux emplois.
 
  
🏗 Les terres périurbaines, sont menacées par l’avancée de l’urbanisation, alors qu’elles sont souvent d’excellentes terres agricoles. Le Bassin parisien est un exemple parfait de cela : des terres agricoles très fertiles qui se font abondamment bétonner.
 
Les espaces agricoles doivent être sanctuarisés, car 𝘂𝗻 𝘀𝗼𝗹 𝗯𝗲́𝘁𝗼𝗻𝗻𝗲́ 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝘀𝗼𝗹 𝗺𝗼𝗿𝘁. Dès que cela est possible, ces espaces doivent être restaurés.
 
   
🌱 L’approvisionnement alimentaire doit être pensé à différentes échelles, ce qui veut dire que même les campagnes plus éloignées doivent renouer avec leur rôle de pourvoyeur des pôles de consommation de proximité.
 
Les plaines agricoles actuelles sont souvent caractérisées par une forte spécialisation sur quelques produits destinés aux marchés continentaux ou mondiaux.
 
🌱 𝗦𝗲 𝘁𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲𝗿 𝗱𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲 𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗹𝗼𝗰𝗮𝘂𝘅 𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 : polyculture, grandes cultures, arbres, élevages. Avec une préférence pour cultiver des fruits et légumes à proximité des villes pour limiter le transport de ces produits qui se conservent mal.
 
Cette diversification est la condition pour satisfaire les différentes composantes des besoins alimentaires locaux.
Elle permettrait également de réduire la vulnérabilité face aux maladies, aux ravageurs et au changement climatique qui caractérise les monocultures.