Les femmes représentent ¼ des chef·fes d’exploitations agricoles, coexploitant·es ou associé·es. 💪 (chiffres de 2016, source ministere agriculture)
Elles sont 30% des actifs permanents agricoles : cheffes d’exploitation, conjoints ou parents du chef d’exploitation ou salariées.
⚠ C’est un chiffre en hausse, mais l’𝗲́𝗽𝗼𝘂𝘀𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗵𝗲𝗳 𝗱’𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮 𝗹𝗼𝗻𝗴𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗶𝗱𝗲́𝗿𝗲́𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 « 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 » : son travail dans la ferme prolongeait le travail de la maison sans qu’il soit besoin de lui associer la moindre reconnaissance d’ordre professionnel. 😯
🔺 Les agricultrices ont longtemps été des travailleuses « invisibles », dont le travail n’était pas salarié ni reconnu (pas de rémunération, pas de protection sociale).
🐮 C’était le cas de mes grands-mères et arrières grand-mère par exemple qui trayaient les vaches, s’occupaient du foyer, battaient le beurre, etc. sans aucune reconnaissance.
🔺Il a fallu attendre 1980 pour que le statut de « co-exploitante » soit créé !
Et 1985, avec la création de l’EARL pour que les conjoints puissent s’associer. Il s’agit d’une identité professionnelle à partager avec le mari, et non d’un droit personnel attribué aux femmes.
✊ Alors oui, le chemin est long et a débuté tardivement en agriculture pour avoir des droits égaux. D’où un travail toujours en cours pour montrer et valoriser le travail effectuer.
𝗔𝗴𝗿𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻 𝗺𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗮𝘀𝗰𝘂𝗹𝗶𝗻 !